• Trop lolJ'espère qu'il le fera à toulouse ça !!!!! DAMIEN T'ES LE MEILLEUR !!!!!

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  • Article de presse très bien : Grand manitou , Octobre 2004L’amour est sans doute le thème de ce 3ème cd du jeune Damien SAEZ qui nous pousse une nouvelle fois un cri de désespoir. Une voix rogue, pleine de tristesse et de désillusion au travers de textes tantôt dénonciateurs, tantôt provoquants, un message qui se trame au fil des paroles. Néanmoins ce cd m’a déçu dans sa qualité musicale. Les mélodies de "God Bless" (son album précédent) s’approchant de la perfection, il était dur de faire mieux.

    Eloge à Damien SAEZ qui nous interprète encore de magnifiques paroles où l’amour, le désir et la mort s’associent subtilement.

    A l’amour, à la mort
    A l’anarchie des corps, Damien parait mûrir dans ses textes. Déjà bien présent dans ses précédents albums, le sexe est « le napalm qui s’accroche à sa peau ». Un sexe anarchique, mais rempli d’amour où Damien vénère la femme, si chère à son âme.

    A traîner sous l’orage
    Un jour vient le naufrage, vibrant cri de détresse au monde tout entier. « dire qu’on avait des rêves, rappelle-toi ». Un monde corrompu par un système qui nous veut soumis, une jeunesse en quête de l’éphémère. Et oui, Damien est ainsi, un mélancolique de la liberté mais aussi un révolté du monde actuel où le paraître est le maître mot et où tout lui semble contrôlé par une élite « A la table des rois on a jeté les dés ».

    Quand l’esprit rejoint le joint
    Mon dieu que le monde serait insupportable sans ces petites évasions ! En concert, Damien ne se contente pas de chanter ses paroles, ce petit prince du rock comme on aime à l’appeler nous donne de sa voix une bouffée de rage et d’amour. Une bière et un joint qui montent à la tête pour mieux se détourner de la réalité, et pour s’extasier de voir trembler une femme nue dans l’obscurité. L’esprit SAEZ peut s’embraser ainsi.

    A bas le monde de fric, mais vive le business
    Comment peut-on imaginer une planète où un peuple se gave de dollars pendant qu’un autre crie famine ? Damien, qui se pose en accusateur de ce monde "vendu", permet lui-même qu’on vende ses cds plus de 17 euros et son livre (48 pages - livre de poche) à 9 euros. Saez, le "Robin des bois" des pauvres, se serait-il mis à aimer l’argent ? Mon dieu, où est la morale ? Bientôt les anarchistes vont proposer des amendements devant l’hémicycle !

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  • Interview de Damien Saez sur RFI en Septembre 2004Debbie, ou le retour du romantique pessimiste

    De retour avec Debbie sur le front rock français, l'écorché Damien Saez signe une nouvelle collection de titres soignés sur fond de symphonie pour amplis. Champion d'un romantisme fiévreux branché sur canal saturé, l'auteur du titre-slogan Jeune et con livre une nouvelle sortie plus directe, plus réfléchie, parfois un rien trop solennelle mais dont le carburant reste un rock cérébral, aux frontières de la prétention.


    Il fume cigarette sur cigarette, tremble d'une arrogance fragile, du haut d'une maturité que la fronde n'a pas quittée. On peut s'irriter de son phrasé nasillard, de ses vocalises grandiloquentes, de sa façon de torturer les voyelles, Damien Saez n'en a cure. Grande et belle gueule, il lâche des arabesques choisies, écorche, insolent, l'industrie du disque et prône le retour à l'humain. Entre deux gorgées de Coca et une marque d'insoumission, l'auteur de l'hymne Jeune et con (sur son premier disque, Jours étranges) s'exprime sur son nouvel album. Rencontre.


    RFI :
    Debbie est dans l'ensemble très raffiné, très travaillé. Tu sembles moins rechercher la 'chanson évidente' que sur les albums précédents. Que s'est-il passé ?

    Damien Saez :
    Je crois que l'évidence, je ne la cherchais pas : je l'avais! J'avais écrit Jeune et con en deux heures à peine. L'évidence vient avec une forme de naïveté juvénile, ce qui est bien. Avec le côté "trois accord, message et mots très clairs". Après, on n'est pas touché par les mêmes problèmes à 18 qu'à 27 ans. Et on ne les gère pas de la même manière.

    L'évidence sur Debbie, c'est cette écriture mise très en avant...
    La seule difficulté par rapport à ça, c'est que ce type d'album n'a pas forcément beaucoup de chance aujourd'hui. Je suis assez pessimiste par rapport à un succès potentiel.


    RFI :
    Le pessimisme est presque chez vous une seconde nature !

    Damien Saez :
    Oui, mais quand je vois comment fonctionne ce métier, je me rends compte que le fait d'aborder la musique comme je le fais devient de plus en plus rare. Aujourd'hui 99% des groupes ou de ce que je peux entendre à la radio est très formaté.


    RFI :
    Il y a chez vous un côté un peu passéiste, une façon de mettre en valeur les mots qui rappellent certains chanteurs du patrimoine comme Brel ou Ferré, toutes proportions gardées...

    Damien Saez :
    C'est ma culture. Je pense être apparenté à tout ça. Je n'ai très clairement pas, aujourd'hui à 27 ans, la prétention de me comparer à eux...je pense avoir un sens de ce qui me reste à accomplir, par rapport aux mots, à ce travail... Mais c'est la voie que j'ai choisie. Et ça ne marche pas avec 80 % des radios, 99,9% des TV ! J'espère qu'Internet continuera sa route, parce que ça nous aide pas mal. C'est l'occasion de zapper quelques médias. Plus ce sera gros, moins on aura besoin des médias pour exister.


    RFI :
    Saez, pensionnaire de la maison de disque Universal se voit donc en artiste alternatif ?

    Damien Saez :
    C'est évident, vu la façon dont je mène l'ensemble depuis le début. Et je pense que je suis l'un des derniers, oui. Quand je vois ceux qui vont vendre leur soupe dans des émissions de TV, au milieu d'une star du porno et d'un homme politique venu vendre son bouquin... C'est peut-être prétentieux de tenir ce discours, mais j'accepte le côté extrêmement prétentieux de cette démarche là.


    RFI :
    La prétention est pour vous synonyme de survie artistique ?

    Damien Saez :
    Oui. Sinon, je mourrais, c'est clair. J'arrêterais. Le prix à payer est trop dur. Ce n'est pas un monde pour les intègres. Donc forcément, le rester coûte, parce que ça fatigue, que ce n'est pas évident. En même temps je fais ce dont j'ai rêvé, je suis fier de mes disques, et je continuerai à en faire. Mais c'est le système qui est...pour avoir son rêve, faut payer le prix.


    RFI :
    Nourrir son art de la contestation est ceci dit un principe fondamentalement rock'n'roll...

    Damien Saez :
    Oui. Sauf que le carburant ne peut pas être qu'antagoniste. L'humain est plus intéressant ailleurs qu'au sein de ce métier. C'est pour ça qu'à un moment donné, pour sa survie artistique, il ne faut pas traîner trop longtemps dans ces sphères parisiennes. Avec cet album, je suis revenu sur l'humain je crois. Je m'en étais écarté, j'avais beaucoup de chansons généralistes, de vues par satellite. Je suis revenu sur des personnages, des gens croisés réellement. C'est pour ça que je l'ai appelé Debbie. Il y a deux façons différentes de parler des choses: ça peut être une chanson comme Ton nom sur God blesse, où il y a un engagement par rapport à un fait - c'est carrément du combat ouvert. Puis il y a Le poinçonneur des lilas, qui pour moi revendique: c'est Les temps modernes de Chaplin. A travers le récit de la vie d'une personne sur laquelle on met l'accent, on peut en tirer toute la rébellion d'un monde qui ne va pas forcément bien.


    RFI :
    Vous avez moins l'envie aujourd'hui de chanter du poing fermé ?

    Damien Saez :
    Oui, je crois.Ça, je l'ai plus en dedans. Je pense être beaucoup plus dur que je ne l'étais. Intransigeant par rapport à des valeurs - au sens éthique, pas au sens moral.


    RFI :
    Il y a un besoin de se sentir différent pour donner de la vie à ce que vous écrivez ?

    Damien Saez :
    Oui. Ce n'aurait peut être pas été le cas à une autre époque, mais je crois que je suis un peu extra-terrestre.

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  • Damien sur le mouv !!!!Damien était sur le mouv le 18 novembre 2004 à 19h pour une heure de pur plaisir. Des chansons lives et une interview.
    Pour ceux que ca interresse, je peut vous le donner. Ca serai un plaisir...
    Le seul problème, c'est qui est long... (52 724 532 octets, soit 50,2 Mo)
    Pour ma part, aucun soucis, j'ai l'ADSL...

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  • Chanson inédite : "Ebauche n°2"Ebauche N°2

    Avons-nous donc commis une action étrange ?
    Explique si tu peux mon trouble et mon effroi
    Je frissonne de peur quand tu me dis mon ange
    Et cependant je sens ma bouche aller vers toi

    Ne me regardes pas ainsi, toi ma pensée
    Toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection
    Quand même tu serais une embûche dressée
    Et le commencement de ma perdition
    Quand même tu serais une embûche dressée
    Et le commencement de ma perdition

    Qui conques devant l’amour ose parler d’enfer ?
    Maudit soit à jamais le rêveur inutile
    Qui voulu le premier dans sa stupidité
    S’éprenant d’un problème insoluble et stérile
    Aux choses de l’amour mêlé l’honnêteté

    Celui qui veut unir dans un accord mystique
    L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour
    Ne chauffera jamais son corps paralytique
    A ce rouge soleil que l’on nomme l’amour

    On ne peut ici pas contenter qu’un seul maître
    Mais l’enfant et penchant une immense douleur
    Cria soudain : « Je sens s’élargir tout mon être,
    Un abîme béant, cet abîme est mon cœur »

    Brûlant comme un volcan, profond comme le vide
    Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
    Et ne rafraîchira la soif de l’Euménide
    Qui la torche à la main, le brûle jusqu’au sang

    Que nos rideaux fermés nous séparent du monde
    Et que la lassitude amène le repos
    Je veux m’anéantir dans ta gorge profonde
    Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux

    Oh
    Descendez, descendez lamentables victimes
    Descendez les chemins de l’enfer éternel
    Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
    Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel

    Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;
    Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
    Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
    Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux

    Traites du destins, venez, oh venez
    Et crier l’infini emporté d’horreurs

    Oh, oh, oh (X2)

    Hyppolite cher cœur, que dis tu de ces choses ?
    Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir
    L'holocauste sacré de tes premières roses
    Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?

    Hyppolite, oh ma sœur, tournes donc ton visage
    Et toi, mon âme et mon cœur et mon tout et ma moitié,

    Tournes vers moi tes yeux plein d’azur et d’étoiles
    Pour un de ces regards, charmant, beau ou divin
    Des plaisirs plus obscurs, je lèverai les voiles
    Et je t’endormirai dans un rêve sans fin

    C'est chanson est vraiment super !!!!! C'est vraiment beau !!! On peut pas trouver plus beau !!!!

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